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 primrose — never is an awfully long time. (votre administratrice)

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MessageSujet: primrose — never is an awfully long time. (votre administratrice)   primrose — never is an awfully long time. (votre administratrice) EmptyJeu 6 Déc - 3:47


sullivan, primrose albi


Tchô les gars, moi c'est Primrose Sullivan, j'ai vingt-deux ans et je suis une nana plutôt cool. Je suis à Woodsboro depuis douze ans et je dois vous avouer que je trouve cette ville peu accueillante, pleine de mystères et le genre à vous foutre des frissons dans le dos. Je suis étudiante en danse et je suis célibataire et bien heureuse ainsi. Puisque vous semblez vouloir en apprendre un peu plus sur moi, voici comment définir ma personnalité en quelques termes seulement ; plutôt amusante il paraît, bisounours à mes heures perdues, bosseuse depuis toute petite, un peu trop perfectionniste, fière de jouer les supernanas quand il le faut, plus franche tu meurs et sociable enfin tout dépend de la tronche que t'as quoi mais aussi beaucoup trop curieuse, peu sûre de moi malgré les apparences, à fleur de peau malheureusement trop souvent, le sarcasme est mon deuxième prénom et influençable, mon synonyme. Je fais bien évidemment partie du groupe Could be the next ones et je tiens à préciser que, non, vous ne rêvez pas, je ressemble étrangement à Holland Roden, du moins, on arrête pas de me le répéter.



chapter one.


« Papà... Elle est où Mamma..? » Je scrutais mon père du regard, affalé sur le canapé du salon, et fixant la télévision sans vraiment la regarder, mon regard se posa quelques secondes à la bouteille qu'il tenait dans sa main pendant du canapé, il semblait absent, neutre, aucune émotion n'était déchiffrable à son visage. Il était déjà mort à ce moment-là. Il tourna la tête lentement vers moi, d'un mouvement presque robotique, son regard froid trouva alors le mien, jetant son froid sur moi, me pétrifiant face à lui. « Elle est morte. » Ses trois mots m'avaient frappée en pleine face, j'eus aussitôt un mouvement de recule, me cramponnant à ma peluche que je serrais dans mes bras. Mes lèvres s'entrouvrirent inconsciemment, tremblant légèrement, mon regard était rempli d'incompréhension mêlée à de la peine et une peur qui ne cessait de s'accroître plus les secondes passaient et plus mon regard restait emprisonné dans celui de mon père. Je poussai subitement un cri de surprise en me cognant contre le mur derrière moi, j'avais reculé, je ne m'en rendais même pas compte. À la seconde où mes yeux ont lâché ceux de mon père pour se poser sur le mur, je fondis en larmes cachant mon visage dans les bras de mon doudou, suffocant fort, m'étouffant dans mon chagrin.
C'est ce jour-là que ma vie bascula complètement. Je suis née le 2 Avril 1990, à Venise, en Italie. Mon père, Andrea, vivait à Woodsboro jusqu'à ce qu'il entreprenne un voyage en Italie pour ses études. Il rencontra alors Clea, une italienne avec un caractère bien trempé, sa longue chevelure rousse, son sourire chaud et rassurant, ses mimiques d'enfants, son rire fort et contagieux l'avaient ensorcelé dès le premier jour. Ils avaient alors construit leur vie en Italie, à Venise, là où nous sommes nés, mon frère et moi. De deux ans mon aîné, il a toujours été un pilier pour moi, encore plus après le décès de ma mère, tuée dans un accident de voiture. J'avais alors sept ans lorsque mon père me l'avait annoncé, avec une froideur et une insensibilité remarquables. Il avait coulé dans l'alcool, il nous avait fait perdre tout notre argent, nous pourtant qui étions une famille riche et heureuse, nous avions fini par tout perdre. L'évolution de notre situation n'a pas réellement besoin d'être racontée, nos déménagements seraient suffisants pour tout résumer. D'une villa, à une maison, d'une maison à une plus petite maison, de Venise à Woodsboro, d'une plus petite maison à un appartement, d'un appartement à un studio, d'un studio à... Plus rien. Mon frère lui, avait réussi à s'échapper, fuir, et vivre une vie heureuse, enfin je l'espère. Il était parti, me laissant seule, sans argent, sans études, sans parents, sans vie.
« Matthew, qu'est-ce que tu fais ?! » « Je me tire ! » m'avait-il balancé en fourrant des vêtements dans son sac. « Quoi ?! Partir où ? » « Loin d'ici, loin de lui, loin de tout ! » « Loin de moi ? » Il avait relevé ses yeux clairs vers les miens quelques instants, quelques instants qui suffirent pour me montrer ses doutes. Je m'approchai de lui et posai doucement mes mains sur les siennes, l'arrêtant dans son élan, je posai ma main a son menton et relevai son visage vers le mien, plongeant mon regard dans le sien : « Ne me laisse pas, s'il te plait. » « Prim... Ecoute... Je n'en peux plus de tout ça, je veux partir, je veux vivre ma vie, être avec Anika, être heureux, tu comprends ? Et tu devrais faire ça aussi. » Il me retira la main et poursuivit son rangement alors que des larmes embuaient mes yeux. Je venais à peine d'avoir dix-huit ans et je me sentais déjà seule et vide, avant même qu'il ne franchisse le palier de la porte. Il avait déjà menacé plusieurs fois de tout quitter pour vivre heureux avec Anika, sa petite amie et je le comprenais tellement, je le voulais aussi mais j'avais un cœur beaucoup trop grand je crois, et je n'arrivais pas à me résigner à laisser mon père seul, parce qu'il mourrait seul. Je n'avais pas encore réalisé que mon père n'existait plus et qu'il ne restait plus qu'une épave, un poids pour mon frère comme pour moi. À chaque fois qu'il pensait à s'en aller, je le retenais, j'essayais de me persuader qu'il resterait éternellement avec moi. En vérité, à chaque fois que je le retenais, il faisait un pas vers la sortie. À court d'idées je lui pris les mains plus fermement, fondant en larmes juste sous ses yeux et le suppliant : « Je t'en prie pars pas Matthew je t'en supplie me laisse pas toute seule, j'ai personne Matt, je n'ai plus personne, je n'ai que toi, je t'en supplie reste, reste pour moi. » « Prim, s'il te plait... » « Non, je n'y arriverai pas seule, je t'en supplie ne me laisse pas maintenant. Tu m'as toujours dis que tu me protégerais de tout, je t'en prie, protège-moi maintenant, protège-moi Matthew. » Je fondais en larmes plus fort encore le fixant dans les yeux, cherchant sa pitié. J'étais pathétique. Il me regarda longuement avant de poser sa main à ma joue, je fermai les yeux respirant fort sous les larmes qui ne cessaient de couler. Il caressa ma joue de son pouce doucement avant de me blottir fort contre son torse, caressant mes cheveux et me laissant m'effondrer dans ses bras. Nous n'avions plus rien, plus rien sauf l'un et l'autre. Alors que je pensais qu'il resterait près de moi à présent, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement sur mon père, saoul, insultant Matthew. Il s'arrêta brusquement lorsqu'il remarqua le sac que préparait mon frère. Il explosa ensuite dans une rage incontrôlable, hurlant sur Matthew, qui n'hésitait pas à lui répondre encore plus fort. Moi je me faufilais dans la salle de bains où je pleurais, encore et encore, comme à chaque fois que mon père s'énervait violemment contre mon frère. Je m'étais assise sur les toilettes, j'avais l'impression de me décomposer chaque seconde, l'impression de mourir doucement. Ce n'est que quand j'entendis un coup de poing que je m'arrêtais brusquement de pleurer, ne faisant plus aucun bruit pour écouter ce qui se passait. « Vous pouvez tous aller crever, je me barre ! » Je sortis aussitôt de la salle de bains appelant mon grand frère. La porte avait claqué. Je fixai la porte quelques instants avant de courir à la chambre de mon aîné ; plus rien. Il était parti. Je tournai mon regard vers mon père, un regard de désespoir alors que je lui demandais d'une voix brisée : « Pourquoi tu nous fais ça.. ? » Je posais cette question en sachant déjà qu'il l'aurait oubliée dans quelques heures. Mon regard se perdit dans la pièce, les photos, les souvenirs, notre vie, maman. Ne tenant plus, je me retournai et partait en courant appelant mon frère, le cherchant dans le vieil immeuble. Je descendis à la rue et l'appelai encore et encore, d'une voix désespérée, perdue, je savais déjà qu'il ne répondrait pas, mais je cherchais tout de même. Au bout de quelques minutes, me retrouvant seule avec moi-même dans la rue, je ne trouvais plus aucune solution à part courir. Courir pour partir, loin, très loin et ne jamais revenir. Jamais.
À bout de souffle, je m'arrêtais à une ruelle brusquement, ma cheville me faisant à présent terriblement mal après toutes ces minutes de course, pleurant fort, suffocant bruyamment, ne retenant plus rien. « Hmm... Tout va bien.. ? » Je m'arrêtais brusquement, un couple était apparemment en train de batifoler juste à côté de moi et je les avais perturbés. Je relevai les yeux vers la voix masculine. Je le reconnaissais alors, Jackson Everdeen. Le genre riche avec une vie de rêve. Nous avions été au lycée ensemble, il était populaire, riche, aimé de tous, vantard – et il avait de quoi – moi je n'étais rien. « Excusez-moi, pardon. » Je posai ma main à mon ventre suffocant encore alors que j'avançais en boitant légèrement pour m'éloigner d'eux. Je l'entendis alors demander à la jeune fille d'attendre et il me rattrapa se mettant face à moi. « Non attends, t'as besoin d'aide je crois. » « Non, ça va merci c'est gentil... » répondis-je tout bas. « Non mais t'imagines pas que je suis sympa hein, j'essaie juste de l'impressionner en jouant les Superman, tu comprends ? » Il esquissa un sourire fier de lui, alors que je pouffai : « Ouais, je comprends oui d'accord. » « Laisse-moi t'aider. » Je le fixai dans les yeux, son ton était plus sérieux à présent. « D'accord Jackson... Merci... » C'est là où tout avait commencé avec Jackson Everdeen. Je n'aurais jamais imaginé tout ce qui a suivi ensuite. Il était totalement différent de ce que j'avais imaginé, il était adorable, tendre, drôle, il était Jackson, mon premier amour. Il me faisait oublier mes problèmes, il me faisait rêver. Et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Enfin jusqu'à ce que mon père en décide autrement. Deux ans après le début de notre relation, mon père, encore saoul, m'avait collé une gifle. J'avais couru une nouvelle fois ce jour-là, mais cette fois-ci dans les bras de Jackson. Et c'est là où il m'avait alors dit : « Prim, ma belle, écoute-moi. » Il me tint les joues me poussant à le regarder droit dans les yeux alors que je pleurais à chaudes larmes : « Je vais t'emmener loin d'ici tu m'entends ? Viens avec moi, partons ensemble bébé, partons ensemble, loin, très loin, ensemble, tout serait parfait, on serait ensemble, tu m'entends Prim, hein ? » « T'es complètement fou, arrête tes conneries... » lui répondis-je en pleurant doucement. « Primrose, écoute-moi, tout ira bien, on sera ensemble bébé. » Je le fixai dans ses yeux magnifiques, rassurant et apaisant. Je restai silencieuse quelques instants avant de lui dire tout bas : « D'accord Jackson. D'accord. Je viens avec toi. » Il me fit un large sourire avant de m'embrasser plusieurs fois « Tout ira bien, je te le promets je te laisserai jamais tout ira bien maintenant. » Il me serra dans ses bras alors que je sentais mon cœur battre à la chamade, reprendre vie contre lui. J'allais chercher mes affaires chez moi alors que lui faisait de même de son côté avant d'aller à notre point de rendez-vous, à la plage, il viendrait me chercher et on irait vivre notre vie ensemble et heureux, je serai heureuse, c'était tout ce dont je rêvais : le bonheur, comme tout le monde. J'attendis plusieurs minutes, qui parurent une éternité. Plusieurs minutes qui devinrent tout une nuit entière. Seule sur la plage. Il n'est jamais arrivé. Je n'ai jamais su pourquoi.

Deux ans plus tard, je vis toujours chez mon père, dans la misère, seule. J'ai recommencé mes cours de danse tout récemment avec l'argent que j'avais économisé secrètement pour ne pas que mon géniteur les utilise pour s'acheter de l'alcool encore. La danse classique, c'est la seule chose qu'il me reste.




Dernière édition par Primrose Sullivan le Jeu 6 Déc - 20:12, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: primrose — never is an awfully long time. (votre administratrice)   primrose — never is an awfully long time. (votre administratrice) EmptyJeu 6 Déc - 3:48

chapter two.


JE SUPPOSE QUE TU DEVINES POURQUOI NOUS T'AVONS CONVOQUÉ, AU COMMISSARIAT, PRIMROSE ; « Ça me semble assez évident en effet... C'est au sujet de cette petite peste qu'était Jersey Williams, c'est bien ça ? Je suppose que vous n'avez aucune piste pour interroger un peu n'importe qui comme ça, n'est-ce-pas Monsieur le méchant Commissaire ? Toujours aussi efficaces les flics, hein ? » Je pouffai tout bas, me moquant de leur manque évident de pistes. Intérieurement, j'étais anxieuse. Je déteste qu'on me prenne de haut ainsi et qu'on analyse chacune de mes réactions, ça me met toujours mal à l'aise. Le Commissaire Wallace jeta un coup d'oeil à son collègue avant de soupirer, sûrement habitué à ce genre de remarque.

NOUS TACHERONS DE FAIRE LE PLUS COURT POSSIBLE, TOUJOURS EST-IL QU'IL EST DE NOTRE DEVOIR D'INTERROGER TOUTES LES PERSONNES SUSCEPTIBLES D'AVOIR VU, ENTENDU QUELQUE CHOSE QUI POURRAIT NOUS AIDER A AVANCER DANS NOTRE ENQUÊTE. EN PREMIER LIEU, PEUX-TU NOUS DIRE CE QUE TU FAISAIS LA NUIT DU 31/10/2012 ? « Le 31 Octobre ? Qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec la Miss Williams la soirée d'Halloween sérieux... » Je pouffai à nouveau, les trouvant ridicule avec leurs questions tout droit tirées d'un film policier. « J'étais censée être à une soirée déguisée si vous voulez tout savoir, mais ma voiture, enfin ce truc qui ressemble à une voiture et qui m'appartient, m'a lâchée en plein milieu de la route, juste à côté du cimetière glauque de la ville. »

TRÈS BIEN, À SUPPOSER QUE NOUS TE CROYONS, Y AURAIT-IL QUELQU'UN QUI PUISSE APPUYER TES DIRES, APPUYER TON ALIBI ? « Hmm... Non ? À moins que vous retrouviez ce type-là, euh, Sacha, Lucas ou quelque chose comme ça. C'est le seul homme honnête qui ne voulait que m'aider à faire rouler ma voiture. Les autres que j'ai croisé étaient plus du genre pervers de quarante ans qui ont vu une nana déguisée en infirmière et qui se sentaient plus s'exciter comme des porcs. »

EST-CE QUE TU CONNAISSAIS LA VICTIME, ET QUELLES ÉTAIENT TES RELATIONS AVEC CETTE DERNIÈRE ? « Jersey Williams et moi nous croisions à peu près tous les jours. Comme vous devez déjà le savoir, je bosse en tant que serveuse à deux pas du lycée, après mes cours à mon école de danse. Elle venait assez souvent avec toute sa bande d'amis plus hautains et prétentieux les uns que les autres. Ils me prenaient pour une moins que rien et ça m'insupportait tout le temps. Mais vous savez, avec le nombre d'imbéciles qui passent dans ce café, Jersey n'en est qu'une parmi tant d'autres. C'est bien loin d'être un mobile que vous pourrez balancer contre moi. » J'arquai un sourcil, regardant les deux policiers fixement d'un air serein. Ce n'est pas deux crétins en tutu de flics qui me feraient peur.

TRÈS BIEN... ENCORE UNE DERNIÈRE QUESTION ET NOUS TE LAISSERONS PARTIR. AS-TU ENTENDU, OU MÊME VU, QUELQUE CHOSE QUI POURRAIT NOUS AIDER ? ES-TU AU COURANT D'UNE QUELCONQUE PERSONNE POUVANT EN VOULOIR SUFFISAMMENT À LA VICTIME POUR LA TUER ? « Absolument pas. Je n'ai jamais eu une discussion plus approfondie avec Jersey. Elle se baladait juste tout le temps avec sa bande de crétins qui lui servaient d'amis. Je ne sais quasiment rien d'elle, à part qu'elle adorait les chocolat chaud et les cookies mais j'ai la vague impression que ça ne peut pas vous aider à trouver le coupable, non ? » Un sourire fier et vainqueur se dessina à mes lèvres alors que je regardai le commissaire droit dans les yeux.

MERCI POUR LE TEMPS QUE TU NOUS AS ACCORDÉ. TU PEUX DISPOSER.



chapter three.


1er Novembre 2012,
Je sortis de chez moi en direction de mon école de danse. Il faisait assez frais, le ciel était pourtant d'un bleu très clair, rien d'inhabituel à Woodsboro. Étonnement, ce jour-là, lorsque j'ai posé le pied dehors, une sensation étrange et nouvelle m'avait emparée ; une sensation d'insécurité, j'avais l'impression d'être surveillée, repérée, comme si tous mes défauts, tous mes vices et toutes mes erreurs étaient à la vue de tous, comme si tout le monde avait une raison de me haïr. C'est assez étrange en soit comme sentiment, c'était nouveau et différent, c'était comme si j'étais devenue une proie comme un prédateur à la fois. Ce n'est que lorsque je m'étais retournée et que j'avais écrasé involontairement le journal de la ville que je compris d'où ce nouveau sentiment venait. En première page, le meurtre de Jersey Williams. Mon regard se figea sur sa photo, comme si sa photo inanimée avait été transposée à mon expression, fixe, pétrifiée. Jersey Williams, cette blondinette qui passait souvent dans le café où je bosse avait été assassinée la veille. J'avais beau ne pas supporter cette gamine, ce n'est pas le sentiment de tristesse qui s'empara de moi, mais de peur. Une peur incontrôlable. Je relevai aussitôt les yeux au quartier malfâmé ou je vivais. Je regardai autour de moi, personne. Mon souffle était court et rapide, j'étais angoissée et je ne savais pas réellement pourquoi, mais je me sentais menacée. Qu'est-ce qu'il me prenait ? Je n'étais pas comme ça, je n'étais pas faible, je ne devais jamais l'être. Je pris un grand souffle, fermant les yeux quelques secondes avant de serrer mon sac à mon épaule et poursuivre mon chemin, jetant le journal dans la première poubelle que je croisais sur ma route. Pas question de me laisser effrayée par un pseudo tueur en série. J'étais plus forte que ça, plus forte que tout, enfin je m'en convainquais toujours.



hellyna.


Voilà, ma présentation est achevée, vous en savez un peu plus sur Primrose mais qui se cache derrière l'écran, hein ? C'est un mystère, n'est-ce pas ? Oh ne vous inquiétez pas, je vais rapidement vous éclairer sur ce point. Je m'appelle Lilly, plus connue sous le sobriquet de hellyna., j'ai vingt-deux ans et j'habite en Île de France. Je fréquente les forums rp depuis plus de cinq ans et je juge mon niveau, mon expérience, plutôt suffisante. Je juge ne pas avoir besoin d'aide pour évoluer sur le forum. Je me ferais un plaisir de rester à votre dispo' si vous avez des questions à me poser et, bien évidemment, je me réjouis de vous retrouver sur le forum, les gars.

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