lucifer samuel † letter to god

Tchô les gars, moi c'est samuel nightingale, j'ai 29 ans et je suis un homme plutôt cool. Je suis à Woodsboro depuis 4 an et je dois vous avouer que je trouve cette ville calme, étrange et reposante. Je suis enquêteur et je suis célibataire. Puisque vous semblez vouloir en apprendre un peu plus sur moi, voici comment définir ma personnalité en quelques termes seulement ; calme, ambitieux, travailleur et téméraire mais aussi impulsif, rancunier, autoritaire et laxiste. Je fais bien évidemment partie du groupe all about ghostface et je tiens à préciser que, non, vous ne rêvez pas, je ressemble étrangement à jared padalecki, du moins, on arrête pas de me le répéter.

Traînant un peu sur l’herbe humide, la robe de sa fiancée laissait dessiner des courbes qui ondulaient le long du regard de Samuel. Elle portait une robe bustier ornée de perles vertes claires qui soulignait la profondeur de son regard. Elle marchait d’une manière nuptiale, presque divine, et chacun de ses pas entraînait la foule à se fasciner pour sa démarche. Samuel ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il ne méritait pas temps. Elle était trop belle pour elle, trop parfaite pour ce qu’il pouvait lui apporter. Il était un écorché vif, et elle l’avait aidé à sauver le peu d’âme qu’il avait encore au fond de son corps. Son teint pâle reflétait une envie de partir en courant, même si il était vrai que le stress surplombait tout le reste. Chaque pas qu’elle posait sur le sol le rapprochait d’un futur certainement positif, et il s’en réjouissait au plus haut point. Il allait se marier avec la femme de sa vie, une femme d’une magnificence éblouissante qui laissait n’importe quel homme sans voix. Et quand sa main caressa la sienne pour annoncer qu’elle était à côté de lui, il put enfin se relâcher, se calmer et profiter de l’instant qui allait suivre. Les yeux dans les yeux, et le cœur proche du sien, il était aux anges, et c’est ce qui comptait le plus. Par-dessous tout, il allait s’unir à sa meilleure amie, celle qu’il connaissait depuis des années. Il allait pouvoir prétendre à un avenir emprunt d’une sérénité presque jalousé. Le prêtre commença son discours magnifique sous l’autel parsemé de roses blanches, et pendant l’échange des vœux, il put murmurer un discours qu'il voulait qu’elle-seule puisse entendre. « Mon amour. Je n’ai pas vraiment préparé de discours mais je veux juste te dire qu’aujourd’hui, je prends l’engagement le plus important de ma vie. Je promets que je serais toujours là pour toi, dans n’importe quel circon… » et sa phrase restera en suspend pour le reste de sa vie.

Et contrairement à son mariage, cette fois-ci, il était habillé de noir. Il se rendit compte que c’était aujourd’hui que cette enflure allait payer de ses actes. Et au moment de mettre le cercueil au fond du trou, il se retourna, la pluie cachant les larmes qui ne cessait de couler, la fumée de sa cigarette entre les lèvres cachant sa douleur qui ne cessait de s’accroitre s’il ne voyait pas cet homme au fond d’un trou, une balle collée entre les deux orbites. Il courut presque pour atteindre sa voiture, et il roula à une vitesse affolante pour rejoindre son lieu de travail, le commissariat. L’homme était en garde à vue. Et Samuel allait lui ôter la vie. Mais arrivé devant l’établissement, un collègue et ami lui fit part d’une nouvelle soit accablante soit réjouissante. Baxter Smith avait mis fin à ses jours en se mordant la langue jusqu’au sang. Au préalable, il avait écrit sur le mur avec le sang de son poignet « Je te hanterais jusqu’à ce que tu viennes à faire ça. » Et il se suicida tout de suite après. Cet homme était l’oncle d’un criminel que Samuel avait dû arrêter avec ses compagnons, et ils avaient pu obtenir la peine de mort pour ce neveu monstrueux. Sûrement que Baxter avait décidé de se venger en s’attaquant à la femme de l’enquêteur hors pair qu’il était. Son monde s’écroulait une nouvelle fois. Il n’éprouvait aucun soulagement à ce meurtre prémédité plus tôt, car il n’avait pas pu voir cet homme se vider de son sang par ses propres yeux.

Aujourd’hui, il avait atterri à Woodsboro pour pouvoir passer à autre chose. Et en quatre ans, il avait pu réaliser certaines… choses. Il avait pu se reconstruire une vie solitaire, son alliance portée toujours autour du cou, il se rappelait sa défunte femme, qui n’était plus là depuis bien quatre ans. Quatre ans qu’il était désormais au Texas à vivre une vie de marginal, ne dépendant que de lui-même pour exister. Si tant est qu’il veuille bien essayer de survivre. Cette ville était si calme et paisible qu’elle allait l’aider à surmonter ces épreuves chaotiques par lesquels il avait été obligé de passer. Calme ? Paisible ? Cette jeune fille blonde est morte. Assassinée. Une nouvelle enquête. Samuel allait pouvoir profiter du travail pour se plonger dans autre chose que ses pensées morbides.

JE SUPPOSE QUE TU DEVINES POURQUOI NOUS T'AVONS CONVOQUÉ, AU COMMISSARIAT, SAMUEL ; Le meurtre de Jersey Williams. Je suis votre collègue, je sais très bien ce que vous allez me dire.

NOUS TACHERONS DE FAIRE LE PLUS COURT POSSIBLE, TOUJOURS EST-IL QU'IL EST DE NOTRE DEVOIR D'INTERROGER TOUTES LES PERSONNES SUSCEPTIBLES D'AVOIR VU, ENTENDU QUELQUE CHOSE QUI POURRAIT NOUS AIDER A AVANCER DANS NOTRE ENQUÊTE. EN PREMIER LIEU, PEUX-TU NOUS DIRE CE QUE TU FAISAIS LA NUIT DU 31/10/2012 ? J'étais occupée à travailler. Je dors tellement peu que le seul passe-temps qu'il me reste, c'est de bosser le soir d'halloween. Je faisais parti des personnes les premières au courant du meurtre de Jersey Williams. Occupé sur une autre affaire, je n'ai pas été sur les lieux du crime. J'étais derrière mon ordinateur, la preuve, ma connexion vers les dix sept heures, et ma déconnexion vers les cinq heures du matin.

TRÈS BIEN, À SUPPOSER QUE NOUS TE CROYONS, Y AURAIT-IL QUELQU'UN QUI PUISSE APPUYER TES DIRES, APPUYER TON ALIBI ? Mon patron, et mes collègues de travail. C'est tout.

EST-CE QUE TU CONNAISSAIS LA VICTIME, ET QUELLES ÉTAIENT TES RELATIONS AVEC CETTE DERNIÈRE ? Je ne la connaissais pas. Enfin... Je connais ses parents, car cette ville est assez réduite, et tout le monde connait tout le monde. Donc je la connaissais. Par défaut.

TRÈS BIEN... ENCORE UNE DERNIÈRE QUESTION ET NOUS TE LAISSERONS PARTIR. AS-TU ENTENDU, OU MÊME VU, QUELQUE CHOSE QUI POURRAIT NOUS AIDER ? ES-TU AU COURANT D'UNE QUELCONQUE PERSONNE POUVANT EN VOULOIR SUFFISAMMENT À LA VICTIME POUR LA TUER ? Je n'ai pas encore ouvert le dossier sur l'affaire mais je vais faire ma demande pour en être. Je pourrais vous répondre à ce moment là de mes doutes et de mes suspicions. Pour l'instant, je ne peux soulever aucune hypothèse.

MERCI POUR LE TEMPS QUE TU NOUS AS ACCORDÉ. TU PEUX DISPOSER.

Je suis un enquêteur depuis pas mal d’années. Mon père l’était avant moi, et mon grand-père l’était aussi. Je sais très bien ce que je dois faire. Je vais devoir mener une bonne et vieille investigation comme j’ai sur le faire auparavant. Je vais devoir me donner corps et âme à cette enquête comme si ma vie en dépendait. Un peu comme à chaque fois qu’un nouveau dossier est ouvert. Je ne suis pas effrayé. Juste un peu secoué. L’affaire va être difficile à suivre car nous ne connaissons rien de l’assassin mis à part son masque un peu étrange qu’il porte avec lui à chaque fois. J’espère être juste à la hauteur de ce monstre sanguinaire. Car selon les relevés téléphoniques, ce fou aurait appelé la victime. Si ce n’était pas prémédité, je ne m’appelle plus Samuel Nightingale ! Avec sang-froid, je vais devoir faire mon boulot, comme je fais un autre. Facile ou pas, ça m’est égal, tant que mon cerveau est déconnecté de tout le reste pour atteindre cette cible qu’est le Ghostface.

Voilà, ma présentation est achevée, vous en savez un peu plus sur l. samuel nightingale mais qui se cache derrière l'écran, hein ? C'est un mystère, n'est-ce pas ? Oh ne vous inquiétez pas, je vais rapidement vous éclairer sur ce point. Je m'appelle Anaïs, plus connu(e) sous le sobriquet de Nana, j'ai 19 ans et j'habite en France, les Bouches-du-Rhônes. Je fréquente les forums rp depuis plus de 4 ans et je juge mon niveau, mon expérience, plutôt suffisante. Je juge ne pas avoir besoin d'aide pour évoluer sur le forum. Je n'hésiterais cependant pas à contacter l'administration, s'il devait y avoir un problème. J'ai découvert ce forum grâce à un partenariat et je le trouve vraiment conceptuel et original. J'aime l'aspect sombre du forum, ça reflète tellement bien l'ambiance. Pour ce qui est du code qui vous permettra de prendre conscience que, oui, j'ai vraiment lu votre règlement, le voici : code validé. Je me ferais un plaisir de rester à votre dispo' si vous avez des questions à me poser et, bien évidemment, je me réjouis de vous retrouver sur le forum, les gars.