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 poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera.

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poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera. Empty
MessageSujet: poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera.   poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera. EmptyMer 21 Nov - 22:43


shelton, poppy


Tchô les gars, moi c'est poppy shelton, j'ai dix-neufs ans et je suis un(e) jeune femme plutôt cool. Je suis à Woodsboro depuis dix-neuf ans et je dois vous avouer que je trouve cette ville paumée, agréable et parfois effrayante. Je suis étudiante au Woodsboro Highschool. et je suis célibataire. Puisque vous semblez vouloir en apprendre un peu plus sur moi, voici comment définir ma personnalité en quelques termes seulement ; maligne, séductrice, sensible mais aussi alcoolique, manipulatrice. Je fais bien évidemment partie du groupe groupe et je tiens à préciser que, non, vous ne rêvez pas, je ressemble étrangement à Mischa Barton, du moins, on arrête pas de me le répéter.



chapter one.





Ferme les yeux et imagine ce qu'aurait été ta vie si les choses avaient pu être plus variées, si le destin avait pu jouer un rôle dans ton existence. Imagine que tes choix avaient été les bons, imagine à quel point tout aurait pu être si différent. C'est ce qu'il disait toujours, c'est la seule chose à laquelle il croyait, la seule chose qui restait une certitude pour lui, la vie. Le genre d'homme que l'on vous envie, celui qui est dans votre vie depuis le début et celui qui n'en sortiras jamais vraiment, le frère protecteur et rieur dont chacun rêve, celui que vous connaissez mieux que personne, et celui qui vous connait plus que vous même. Brandy était cette personne, malgré ses travers, malgré ce que sa vie avait été, il n'avait jamais lâché prise, il s'était toujours battu pour ce qu'il souhaitait et avait consacré sa jeunesse bafouée aux petits trafics en tout genre, c'est ce qui l'avait bouffé. Et sa vie s'était achevée un quatre septembre, dans une ruelle sombre de la périphérie de Woodsboro. Je ne saurais vous dire combien de temps, il a agonisé une balle plantée dans le torse, tout prêt du cœur, cette fois rien n'était de sa faute, il avait juste cherché à me sauver la mise, une fois de plus et rien ne s'était passé comme on l'imaginait. Je suis restée là, avec lui, les yeux plantés dans les siens qui se fermaient doucement, il avait refusé tout appel aux urgences, allongée à ses côtés, la flamme brulante et lancinante de son corps avait fini par s'éteindre un quatre septembre dont l'année m'ait complétement inconnue désormais, l'alcool ayant déjà commencé son travail. Les choses auraient pu s'avérer différentes, si seulement j'avais fait le bon choix. Il avait eu raison.

Une petite fille, assise dans le coin d'un couloir sombre d'une immense maison, pleurait violemment, incapable de contrôler les spasmes qui lui brutalisaient les côtes. Dans la pièce voisine on entendait d'autres fillettes rire à gorge déployée et courir sur le parquet. La petite fille costumée d'un habit rosse de princesse, fêtait aujourd'hui son sixième anniversaire, quelques jours avant, elle s'était fait une joie de distribuer ses cartons d'invitation de la même couleur que sa robe, à toute ses petites copines, qui étaient bien évidemment toute venue, évidemment, qui ne serait pas venu à l'anniversaire de la riche héritière Poppy Shelton ? Personne. Cette fillette c'était moi. Et je savais que tout le monde serait venu, je savais que personne de raterait mon anniversaire, parce qu'il avait toujours un clown, un poney et un maquilleur, je savais déjà que les gens ne venaient pas pour moi. La princesse enfermée dans un donjon, ce n'était pas moi, j'avais toujours eu ce que je souhaitais papa réalisant mes moindres désirs, seulement parce que je ressemblais à cette mère que je n'avais jamais connue, jamais on ne m'avait offert l'occasion d'être moi même, d'être la Poppy que j'aurais voulu être. J'avais arrêté de pleurer, lorsque la porte de la chambre qui ressemblait plus à un grand salon qu'à autre chose s'ouvrit. Une deuxième petite fille en robe jaune traversa le couloir en courant, la couronne dont sa tête était ornée tomba à terre, d'un geste rapide elle la ramassa, la gardant en main. "Poppy, Poppy, tu viens ? Le magicien va faire un tour avec un lapin !" Arrivée à ma hauteur, elle se stoppa, s'agenouilla à mon niveau et le sourire qu'elle arborait quelques secondes auparavant disparu instantanément. "Poppy, tu pleure ? Pourquoi tu pleure ?" Je sortais finalement ma tête bouffie par les larmes de mes genoux et planta mon regard dans celui de mon interlocutrice. Jersey, la seule amie que je possédais, celle qui ne s'intéressait pas à tous mes jouets, mais à moi, je le savais. Elle était perçue comme étant la gentille et moi la vilaine fille, que les gens jalousaient. Mais on s'en fichait, parce qu'elle était ma meilleure amie. "Papa, il est pas là aujourd'hui et Brandy non plus il est pas là, mais papa il est jamais là." Avec beaucoup d'empathie, Jersey approcha sa bouche de mon visage et me délivra un bisou, sur la joue, puis elle posa sa couronne sur ma tête. "C'est toi la reine Poppynette, t'es toujours la reine, viens on va voir le lapin" Et effectivement, nous sommes allées voir le lapin.



chapter two.


JE SUPPOSE QUE TU DEVINES POURQUOI NOUS T'AVONS CONVOQUÉ, AU COMMISSARIAT, POPPY SHELTON ; Effectivement, je le sais, Jersey...Son meurtre pas un espèce de monomaniaque complétement taré. Je sais aussi que vous avez interrogé certaines personnes qui vous ont raconté nos relations, alors allez y interrogez moi, posez toutes les questions que vous souhaitez et vous vous rendrez compte que ces personnes vous ont menti.

NOUS TACHERONS DE FAIRE LE PLUS COURT POSSIBLE, TOUJOURS EST-IL QU'IL EST DE NOTRE DEVOIR D'INTERROGER TOUTES LES PERSONNES SUSCEPTIBLES D'AVOIR VU, ENTENDU QUELQUE CHOSE QUI POURRAIT NOUS AIDER A AVANCER DANS NOTRE ENQUÊTE. EN PREMIER LIEU, PEUX-TU NOUS DIRE CE QUE TU FAISAIS LA NUIT DU 31/10/2012 ? J'étais dans un bar avec un ancien pote de mon frère, on a picolé, je vous donne son numéro si vous voulez ? J'ai rien a cacher, mon père apprécierait pas de me voir ici, je vous l'assure. Quand il l'apprendras faites attention à votre grade d'inspecteur et votre demande de mutation, oui je suis bien renseignée.

TRÈS BIEN, À SUPPOSER QUE NOUS TE CROYONS, Y AURAIT-IL QUELQU'UN QUI PUISSE APPUYER TES DIRES, APPUYER TON ALIBI ? Comme je vous l'ai dit, le mec avec qui j'étais pourra vous le confirmer, après avoir fini de picoler on est allé chez moi et on a baiser, il est parti le matin, étant donné que le soir après l'appel de Parker, je me suis rendue chez Jersey lorsque j'ai appris qu'elle était décédée.

EST-CE QUE TU CONNAISSAIS LA VICTIME, ET QUELLES ÉTAIENT TES RELATIONS AVEC CETTE DERNIÈRE ? Jersey, ma douce et mignonne Jersey, emmerdeuse de première et grosse salope. Elle avait été mon amie, ma meilleure amie, la fille à qui vous confiez tout, la fille toujours là pour vous, réciproquement, bien évidemment. Et lorsque j'ai fini par chuter de mon trône de reine du lycée, elle s'y est précipitée. Je sais, ce n'est pas si simple, à la mort de Brandy, elle a tenté d'être là, mais elle n'a pas supporté cette descente aux enfers, "Je ne te reconnais plus Poppy, tu m'es inconnue désormais", tels ont été ses derniers mots. Elle était la gentille petite populaire connue de tous pour sa bonté d'âme, et moi son opposé, la salope alcoolique, connue pour sa méchanceté gratuite. Alors non, Jersey et moi n'avions pas d'excellents rapports, mais sa mort m'attriste bien plus que vous ne pouvez le penser.

TRÈS BIEN... ENCORE UNE DERNIÈRE QUESTION ET NOUS TE LAISSERONS PARTIR. AS-TU ENTENDU, OU MÊME VU, QUELQUE CHOSE QUI POURRAIT NOUS AIDER ? ES-TU AU COURANT D'UNE QUELCONQUE PERSONNE POUVANT EN VOULOIR SUFFISAMMENT À LA VICTIME POUR LA TUER ? Interrogez qui vous voudrez on vous raconteras que j'étais la personne idéale pour la tuer, on se haïssait, mais on s'aimait, jamais je n'aurais eu le courage ni même l'envie de planter un couteau dans le ventre de celle qui avait le plus compté, jamais.

MERCI POUR LE TEMPS QUE TU NOUS AS ACCORDÉ. TU PEUX DISPOSER.



chapter three.




Les rideaux étaient tirés, et l'immense chambre à coucher était plongée dans l'obscurité totale, un silence de plomb y régnait, et rien n'aurait pu le briser. On n'y distinguait qu'une floue silhouette cachée sous les draps noirs de son lit et bougeant parfois comme si un mauvais rêve la hantait dans son sommeil. Le calme était presque effrayant, et annonçait une horreur à venir, quiconque serait entré dans la pièce l'aurait instinctivement décelé. Un portable posé sur la table de chevet s'alluma doucement, vibra une première fois la faisant trembler, puis une sonnerie coupa violemment le silence. La jeune femme ne dormait désormais plus, réveillée en sursaut par ce putain de portable après lequel elle jura instantanément. Rapidement, elle décrocha et le porta à son oreille. Regard en direction du réveil, cinq heures du matin. « Allo ? » Entama t-elle d'une voix rocailleuse, encore endormie. « Poppy ? Je...Enfin c'est Parker... » Première pause, reniflement, elle sentait dans la voix du dénommée Parker que quelque chose n'allait pas, et elle savait que c'était grave, très grave. « Qu'est-ce que tu veux putain ? Parker il est trois heures du mat. » Il explosa en pleur, elle entendait ses spasmes derrière son téléphone, il tentait de parler, mais il n'y parvenait pas, les minutes passèrent doucement, elle ne lâcha pas le combiné, elle le détestait cordialement, mais comprenait entièrement sa détresse sans même rien savoir de la situation. Il se calma doucement, et reprit la voix enrouée par la détresse. « Jersey...C'est Jersey...Je sais bien que vous vous détestiez, mais... » Brusquement elle le coupa, pourquoi l'appelait-il à une heure si matinale pour lui parler de cette abominable garce, anciennement sa sœur sentimentale. « Ta gueule mon grand, si c'est pour me parler d'elle et de ses petites crises menstruelles parce qu'elle a ses règles, c'est pas la peine parce que tu commence sérieusement à me faire chier. Et si elle t'a largué, je n'aurais qu'une chose à dire, je m'en balance total, alors tu me lâche avec Jersey. ». Une nouvelle fois, Parker réprima un sanglot et son souffle se faisait court. « Fermes là Poppy ! Et laisse moi parler...Jersey est morte putain...On l'a assassiné dans la soirée putain de merde... » Cette fois, il pleura abondamment, avant d'ajouter le mot qui glaça entièrement le sang de la jeune femme. « Éventrée...». Pour la première fois devant quelqu'un en dehors de Jersey et son frère, Poppy laissa échapper un cri de désespoir, celle qui avait partagé son enfance, celle qui la connaissait réellement, qui savait chacune de ses qualités et de ses vices ne serait plus jamais là. Les yeux humides, interdite, elle répondit choqué un « J'arrive. » et lâche son téléphone portable.



mon pseudonyme


Voilà, ma présentation est achevée, vous en savez un peu plus sur Poppynette mais qui se cache derrière l'écran, hein ? C'est un mystère, n'est-ce pas ? Oh ne vous inquiétez pas, je vais rapidement vous éclairer sur ce point. Je m'appelle Laura, plus connu(e) sous le sobriquet de Enjoy, j'ai age ans et j'habite en France. Je fréquente les forums rp depuis plus de trois ans et je juge mon niveau, mon expérience, plutôt suffisante, . Je juge ne pas avoir, avoir besoin d'aide pour évoluer sur le forum. Je n'hésiterais cependant pas à contacter l'administration, s'il devait y avoir un problème. J'ai découvert ce forum grâce à écrire ici et je le trouve vraiment adjectif. Pour ce qui est du code qui vous permettra de prendre conscience que, oui, j'ai vraiment lu votre règlement, le voici : code. Je me ferais un plaisir de rester à votre dispo' si vous avez des questions à me poser et, bien évidemment, je me réjouis de vous retrouver sur le forum, les gars.





Dernière édition par Poppy Shelton le Mer 5 Déc - 13:26, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera.   poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera. EmptyJeu 6 Déc - 13:42

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MessageSujet: Re: poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera.   poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera. EmptyJeu 6 Déc - 19:57

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MessageSujet: Re: poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera.   poppy - dis moi que la mort ce n'est rien, dis moi qu'on se retrouvera. Empty

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